Finances : Plusieurs chiffres marquants sont à retenir. Le plus significatif est sans conteste l’excédent de 45 millions d’euros de report pour ce budget supplémentaire en 2021. Cette somme n’avait jamais été atteinte par la collectivité. À titre de comparaison, cet excédent se montait à 450 000 euros en 2015. L’autre indicateur révélateur concerne la dette du Département qui atteignait 453 millions d’euros en 2015 et qui est attendue à moins de 350 millions fin 2021. Le ratio de désendettement devenant ainsi inférieur au plafond national de référence. Dans le même temps, les investissements inscrits pour 2021 avoisineront les 100 millions. À noter également que pour le début du prochain mandat, les élus disposeront d’une enveloppe exceptionnelle, dite enveloppe républicaine, de près de 10 millions d’euros destinée à faire face à des dépenses imprévues ou à mettre en place rapidement des projets validés par les électeurs lors des élections départementales. Cette somme venant en complément des 15 millions d’euros votés en février dernier dans le cadre du rétablissement des contrats de territoire supprimés en 2015. Cette enveloppe pourra être utilisée sur les trois prochaines années pour accompagner la dynamique des communes. Enfin, pour clore ce chapitre financier, coup de projecteur sur le chiffre des DMTO qui devrait atteindre 120 millions d’euros fin 2021 en Maine-et-Loire alors que 101,5 millions avaient été inscrits en prévisionnel. Pour rappel, l’Etat tablait au printemps 2020 sur une baisse de 30 % de ces droits de mutations. Néanmoins, le manque de certitudes à moyen et long terme pour le marché immobilier doit inciter à la prudence. Tous ces chiffres étant, bien évidemment, à mettre en relation avec la crise sanitaire qui impacte toujours fortement l’activité de la collectivité depuis le printemps 2020 et qui a nécessité la mise en place d’une gestion de crise et le renforcement des solidarités, en direction en particulier des publics les plus fragiles.
Solidarités : Suite à la rencontre du 17 février dernier avec les cadres de l’ASE, un plan d’actions a été élaboré. Celui-ci se décline en 4 axes majeurs :
- Une réflexion sur l’offre d’accueil pour les enfants protégés et sur la sécurisation de leurs parcours
- L’amélioration de l’organisation interne du service
- La sécurisation des parcours vers l’autonomie et l’insertion professionnelle des jeunes majeurs
- La sécurisation des parcours professionnels des agents et le renforcement de l’attractivité des métiers
Ressources humaines : 8 postes supplémentaires d’apprentis vont être créés pour le 1er septembre 2021 afin de soutenir l’insertion professionnelle des plus jeunes. Cette décision fait suite à une demande exprimée par les services en comité technique le 12 mars dernier. Pour le Département, la création de ces 8 postes supplémentaires d’apprentis représente une dépense de 40 000 euros. À signaler également la création d’un poste spécifique destiné à renforcer la sécurité des réseaux informatiques des différents services de la collectivité, afin d’éviter une paralysie des outils numériques.
Plan de relance de l’Etat : le Gouvernement ayant annoncé récemment un plan de relance de 100 milliards d’euros pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, le Département a décidé de formaliser ses demandes de subventions dans le cadre d’un accord de relance portant sur 2021 et 2022. Ces demandes de subventions concernent en particulier la rénovation énergétique des bâtiments, les projets numériques et l’accessibilité dans les collèges. Le total des 7 premiers dossiers de subventions présentés représente une somme globale de 5 345 360 euros.
Culture : Le 8 juin prochain, le Festival d’Anjou sera le premier en France à accueillir de nouveau le public. Comme pour la Collégiale Saint-Martin et tous les autres lieux culturels départementaux, ces retrouvailles vont permettre de combler un manque ressenti par les spectateurs et les professionnels de ce secteur d’activité très durement touché par la crise sanitaire.
Motions complémentaires : Au cours de cette session, deux motions seront par ailleurs examinées : la première concernera la gestion des digues de Loire et ses affluents à partir de 2024. Le Département demande notamment que le niveau de financement des interventions sur les digues soit garanti à hauteur de 80 %, et ce, quel que soit leur statut. Par ailleurs, la collectivité souhaite que l’Établissement Public Loire soit l’interlocuteur de référence pour ces questions. La seconde motion porte sur le soutien que les élus entendent apporter à la proposition de loi Matras qui sera examinée à la fin du mois à l’Assemblée nationale. Ce texte ayant pour objectif principal de renforcer le volontariat parmi les sapeurs-pompiers, en octroyant par exemple des bonifications pour la retraite au bout de 10 années d’engagement.
Fin de mandat : Cette session sera enfin l’occasion de saluer les différents élus qui ont choisi de ne pas se représenter aux élections des 20 et 27 juin prochain. Il s’agit de Myriam Dubois-Besson, Frédérique Drouet d’Aubigny, Maryvonne Martin, Marie Seyeux, Françoise Pagerit, Marie-Hélène Chouteau, Fatimata Amy, Sophie Foucher-Maillard, Jean-Pierre Chavassieux, Hervé Martin, Laurent Hamon, Gilles Groussard, Jean-Luc Poidevineau, et Jean-Paul Pavillon.
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