Article publié dans le magazine Anjou&Vous de septembre 2022
Quel sentiment vous anime, quelques semaines après avoir remporté votre deuxième titre de champion de France consécutif ?
Un sentiment… nouveau ! En tennis de table, on gagne ou on perd la raquette à la main. Ça avait été le cas l’an passé, mais cette année, nous dépendions du résultat d’un autre match. Le scénario de la soirée a été fou et nous sommes finalement champions une nouvelle fois. C’est la récompense de notre régularité au plus haut niveau et de l’homogénéité du groupe : nous pratiquons un sport ponctué par de nombreuses compétitions individuelles, mais quand nos joueurs retrouvent les Loups pour le « par équipes », il n’y a pas d’ego mal placé. Nous sommes tous là pour tirer le l’équipe vers le haut. Chose assez rare dans le monde du ping, nous repartons pour la défense de notre titre avec la même équipe de quatre joueurs.
Quel est le rôle de l’entraîneur au sein d’une équipe de tennis de table ?
Le passage des sets de 21 à 11 points a révolutionné le sport. Le côté tactique prend moins de place pour laisser place à un système de tie-break. Le rôle de l’entraîneur est donc plus dans la sélection et le placement des joueurs pour chaque match que dans l’entraînement au quotidien. Au-delà de ça, c’est un coaching court, intense, qui doit coller à la psychologie de chaque joueur. Le discours d’avant-match a aussi une grande importance, pour plonger directement les joueurs dans chacune des parties.
Quel rapport entretenez-vous avec le club voisin de La Romagne, qui évolue lui aussi au plus haut niveau national ?
Quand on se retrouve, on cherche toujours à avoir un meilleur résultat que l’autre ! Mais c’est une saine émulation. Sans les Loups, La Romagne serait moins forte, et l’inverse est vrai aussi. On s’est servi l’un de l’autre pour progresser, y compris dans la structuration du club.
Quelle importance revêt la notion de club, selon vous ?
C’est un endroit où chacun doit trouver sa place. 200 licencié(e)s évoluent au sein des Loups d’Angers, aussi bien en compétition qu’en loisirs, sport-santé ou handisport. Tous participent à l’identité du club. Depuis quelques mois, La Vaillante Angers est devenue officiellement Les Loups d’Angers : je trouve que l’idée de faire partie de la meute donne plus de poids à l’appartenance au club !
La nouvelle saison est aussi celle du déménagement dans le quartier de Monplaisir, à Angers ?
Oui, et c’est un nouveau départ pour le club. On passe de 8 à 18 tables, dans cette salle de Monplaisir de 1 000 places. Ce complexe est un outil pour franchir encore un cap, tant en matière de résultats haut-niveau qu’en matière d’ouverture vers de nouveaux publics et potentiels licenciés.
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