Face à une situation financière difficile marquée par une baisse importante des recettes fiscales et une hausse des dépenses, les élus départementaux ont dû redéployer des moyens importants pour trouver l’équilibre budgétaire et assurer les missions de solidarités, notamment celle de la protection de l’enfance.
Baisse des recettes fiscales
Si la dégradation du marché immobilier semble se stabiliser, la chute des transactions impacte fortement le budget du Département. Lors du budget primitif, voté en mars, les prévisions tablaient sur 115 M€ de DMTO en 2024, les taxes perçues lors d’une transmission d’un bien immobilier d’une personne à une autre. Le montant a été ajusté à 110 M€. Pour compenser cette perte de 5 M€, le Département mobilise une réserve qu’il avait constituée ces dernières années.
9,6 M€ supplémentaires pour la protection de l’enfance
Pour répondre à l’augmentation du nombre d’enfants qui lui sont confiés (+ 7% en un an) et des situations de plus en plus complexes (handicap, troubles psychologiques, violence, déscolarisation…) qui nécessitent des prises en charge de plus en plus onéreuses, le Conseil départemental a voté un budget supplémentaire de 9,6 M€.
Face à cette situation, des économies ont dû réalisées dans les autres politiques départementales (culture, développement durable, sports…) lorsque cela était possible, en annulant ou reportant des actions.
Autres décisions
Lors de cette session plusieurs rapports ont été présentés et adoptés par les élus dont celui du médiateur du Conseil départemental. Un rapport annuel 2023 marqué par une augmentation des demandes : + 26% par rapport à l'année précédente. L'assemblée a pris connaissance du rapport sur l'égalité entre les femmes et les hommes au sein du Département et du rapport d'activités des services 2023.
Retour à la liste des actualités