Il est nécessaire de vivre en couple et d’avoir des enfants pour exercer ce métier.
Faux. Il n’existe pas de configuration familiale unique et être célibataire, séparé, ne pas avoir eu d’enfant, n’est pas un obstacle. Pour constituer une famille d’accueil, la capacité de chacun à ouvrir son quotidien, son temps, son espace à un enfant, à la différence est plus importante que la composition même de la famille.
Il est possible de débuter le métier d’assistant familial après avoir exercé d’autres activités.
Vrai. Devenir assistant familial ne nécessite pas de formation initiale ou de diplôme spécifique pour s’engager dans la démarche d’agrément. Ainsi, cette orientation professionnelle peut intervenir à différents moments d’une vie professionnelle et notamment lorsque ses propres enfants ont grandi permettant peut-être davantage de disponibilité.
Il est indispensable de disposer d’une maison et d’un jardin pour accueillir un enfant.
Faux. S’il est nécessaire que l’enfant puisse évoluer dans un espace adapté, qu’il puisse investir, accueillir de façon adaptée dans un appartement, en milieu urbain par exemple, est possible et peut être tout à fait pertinent.
En devenant assistant familial, il faut être prêt à s’engager dans une formation.
Vrai. Tout assistant familial nouvellement agréé et recruté a l’obligation de suivre une formation de 300 heures dans les deux premières années suivant son embauche alors que l’accueil du ou des enfants a déjà débuté. L’employeur organise et finance cette formation. Selon la volonté de chaque professionnel, il est également possible de s’inscrire aux épreuves du Diplôme d’État d’Assistant Familial à l’issue de cette formation, ou non.
Un assistant familial accueille toujours un même enfant sur une longue période.
Faux. L’assistant familial accueille et accompagne un enfant momentanément séparé de sa famille. Les situations des enfants peuvent être très diverses et cette séparation peut intervenir à différents moments au cours de l’enfance et pour des périodes plus ou moins longues, régulièrement revues.
Il existe également des spécialisations de cette activité dans le cadre d’accueils d’urgence ou d’accueils de relais, sur de courtes périodes, en remplacement de ses collègues, par exemple.
Pour accueillir un enfant, il ne faut pas s’y attacher.
Faux. Il est au contraire attendu de l’assistant familial un accueil chaleureux, où l’attachement est possible et permettra de grandir et, le moment venu, selon les situations, de se séparer. Cet attachement se déroule dans le respect de la place des parents.
Les revenus du métier d’assistant familial comportent une certaine variabilité.
Vrai. Le statut professionnel des assistants familiaux a connu de grandes évolutions ces dernières années, permettant de valoriser ce métier. Toutefois, la rémunération n’est pas identique tout au long des temps de la carrière d’un professionnel et dépend notamment des rythmes d’accueil et des temps d’arrivée et de départ des enfants. Cette variabilité ne doit pas mettre en péril l’équilibre du budget de la famille.